Francisco de Quevedo
Sonnets amoureux
Traduit de l’espagnol par Frédéric Magne (édition bilingue)
Frontispice d’Orlando Pelayo
Novembre 1981. 48 p. (pp. 7 à 45)
100 exemplaires avec une eau-forte (manière noire), dont 5 comportent un dessin
et une épreuve à part tirée à grandes marges, et 20 cette épreuve seulement
L’exemplaire sans suite : 500 € / Avec suite : 1 000 € / Avec suite et dessin : 2 000 €
C’est la première édition en France d’un recueil complet de sonnets amoureux de ce contemporain de Góngora, le plus acharné de ses ennemis littéraires, et de Lope de Vega, dont ne sont connus ici que les Songes, tableaux satiriques de la société et de la politique de son temps, et son roman picaresque, El Buscón, fleuron baroque du genre, très vite traduit dans toutes les langues de l’Europe.
Les titres de ses poèmes le sont déjà : Aux cendres d’un amant recueillies dans un sablier ; Communication d’amour invisible par les yeux ; Pour Aminta qui avait un oeillet à la bouche et qui, voulant le mordre, mordit ses lèvres et fit jaillir son sang ; Amour d’un seul regard s’allume et alimente sa flamme ; Amour constant au-delà de la mort ; A Lisi coupant des fleurs et entourée d’abeilles. Même son nom est passé dans la langue pour désigner ses inséparables lunettes : les « quevedos ».