Henri Heine

L’Intermezzo
Présenté et traduit par Gérard de Nerval
Frontispice d’Olivier O. Olivier
4 juin 1994. 48 p. (pp. 9 à 43)
100 exemplaires avec une pointe sèche,
dont 37 comportent une épreuve à part tirée à grandes marges
L’exemplaire sans suite : 300 € / L’exemplaire avec suite : 500 €

Qu’il suffise, pour présenter Intermezzo et sa traduction, de rappeler que ce poème était pour Nerval l’œuvre la plus originale de Heine et qu’il ne lui trouvait de comparable que le Cantique des Cantiques. « Son origine hébraïque, écrit-il, lui fait retrouver des accents et des touches dignes de Salomon, le premier écrivain qui ait confondu dans le même lyrisme le sentiment de l’amour et le sentiment de Dieu. C’est la souffrance de l’âme aimant le corps d’un esprit lié à un charmant cadavre ; c’est Cupidon ayant pour Psyché une bourgeoise de Paris ou de Cologne. » Heine, émerveillé, reconnaissait que « sans comprendre beaucoup la langue allemande, Gérard de Nerval devinait mieux le sens d’une poésie écrite en allemand que ceux qui avaient fait de cet idiome l’étude de toute leur vie. »