Anonymes Latins

Quand de Diane la lampe et autres poèmes
Traduit du latin par Pascal Charvet (édition bilingue)
Illustrations tirées d’un manuscrit médiéval des poésies de Guillaume de Machaut
conservé à la Bibliothèque nationale
19 mai 1984. 48 p. (pp. 10 à 43)
75 exemplaires en feuilles signés par l’auteur
L’exemplaire : 150 €

Ces anonymes latins du Moyen-Âge sont d’origines et de dates diverses. L’inventeur des textes, qui en est aussi le traducteur, est parti de la découverte d’un long poème, d’une beauté rauque et brutale, intitulé Sémiramis, tout entier traversé par l’ombre de cette reine amante d’un taureau (Le nom d’une femme a été saccagé par le ventre d’un taureau, ainsi commence le poème). A ce poème se sont ajoutées d’autres pièces variées, incantatoires ou lyriques, précieuses, dans tous les sens du terme, par la hardiesse de leurs images et les surprises qu’elles ménagent. Contrairement à la poésie du Moyen-Âge que l’on connaît, la rhétorique est ici bousculée et les ruptures d’une étonnante modernité.