Percy Bysshe Shelley
Défense de la poésie
Traduit de l’anglais par Fouad El-Etr
Frontispice de Gérard Barthélémy
30 novembre 1980. 48 p. (pp. 7 à 41)
125 exemplaires avec deux lithographies en deux couleurs,
dont 25 comportent deux suites à part, avec fond crème et sans ce fond
L’exemplaire sans suites : 400 € / L’exemplaire avec suites : 750 €
Cet essai s’ouvre sur la distinction traditionnelle entre raison et imagination, et d’emblée définit la poésie comme « l’expression de l’imagination ». Évoquant Dante ou Milton, Homère ou Shakespeare, Shelley réfléchit, tout en images, sur l’essence de la poésie, de l’harmonie, du plaisir et de l’inspiration poétiques, et s’efforce d’intégrer à la poésie toute une vision de la culture et de l’histoire. « La poésie est une épée de foudre toujours dégainée qui consume le fourreau qui voudrait la retenir. » Il n’est pas étonnant que ce chef d’œuvre de critique et d’autoportrait poétique rappelle par ses affirmations plus d’un fragment de Novalis ou de Schlegel et notamment la plus connue d’entre elles qui clôt l’essai : « Les poètes sont les législateurs non reconnus du monde. » Il disparaît sur son voilier, L’Ariel, au large de Pise en Toscane.